
L’art et les fins de l’écologie
De la « Terre en danger » au droit à la survie... Par Yates McKee
Articulée à la notion de représentation, la problématique du leurre traverse et travaille en profondeur l’histoire de l’art depuis l’Antiquité. Dans la seconde moitié du xxe siècle, une nouvelle génération d’artistes utilisant les nouvelles technologies et travaillant à partir des mécanismes du vivant renouvelle le questionnement en le déplaçant vers le sujet.
Situés à la croisée de l’art et de la science, plusieurs artistes représentatifs du bio art tels que Eduardo Kac, Natalie Jeremijenko et Louis Bec prennent littéralement le parti du leurre en axant la plupart de leurs créations autour de cette notion. C’est dans une perspective de questionnement transversal que cet article se propose d’étudier, à partir d’un corpus d’oeuvres significatives du bio art, les enjeux et les implications épistémologiques et philosophiques de ce paradigme du leurre dans l’art contemporain. D’outil heuristique, celui-ci se fait instrument critique, élaboration plastique et prise de conscience réflexive.
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Noirot, Julie. « L’art du leurre chez les plasticiens du bio art », Cahiers d’anthropologie sociale, vol. 9, no. 1, 2013, pp. 110-120.
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