Démarches artistiques et préoccupations écologiques
L'écoute dans l'écologie sonore - Par Antoine Freychet
Extrait
Le chasseur paléolithique devait compter les rennes et l’apiculteur antique ses essaims avec la plus grande attention. Pourtant la dynamique des populations animales, et aussi végétales, s’est organisée beaucoup plus tard que la dynamique des populations humaines. Dès 1798, Malthus, si critiqué par ailleurs, soulignait ainsi à propos des populations humaines l’impossibilité d’une croissance exponentielle à l’infini.
Mais ce n’est que vers 1930 que les questions spécifiques aux populations animales sont clairement posées. La plus centrale concerne la relative stabilité des effectifs, comparée parfois à une simple houle à la surface de l’océan. Face aux variabilités de l’environnement et à la diversité des styles de vie, des arthropodes aux nombreuses générations annuelles aux tortues marines vivant peut-être plus d’un siècle, pourquoi et comment certaines populations fluctuent-elles plus que d’autres ? Comment opère la sélection naturelle ?
Pourquoi certaines espèces s‘éteignent-elles ? Lesquelles sont les plus sensibles à des perturbations ? Ces dernières questions prennent bien sûr une résonance toute particulière dans le contexte actuel des changements planétaires ; j’y reviendrai.
Article édité par Anne Teyssèdre.
L'écoute dans l'écologie sonore - Par Antoine Freychet
Cet ouvrage ouvre un nouveau champ, celui du design écosocial où les enjeux écologiques et sociaux sont interrogés réciproquement.
Et si Paris atteignait les 50°C ? Le Théâtre de l’Odéon anticipe cette éventualité en publiant une étude inédite sur…