En écho aux réflexions avant-gardistes de l’artiste Tetsumi Kudo, qui dès 1971 appelait à une « révolution de nos conceptions » pour inventer un nouveau système écologique, cette rencontre entend replacer l’art au cœur des mutations de notre époque. À travers les œuvres de figures emblématiques telles que Marina Gadonneix, Richard Nonas, Smith, Rachel de Joode ou encore Ceija Stojka, les Rencontres du Tremblay interrogent notre lien au vivant, au territoire, et à l’altérité.
Point de départ de cette journée, l’exposition Le pouvoir des formes. Introduction à la raison sensible, conçue par Camille Caubrière et Guillaume Logé, explore la manière dont l’art peut faire émerger une autre forme de pensée, incarnée, intuitive et poétique. Loin de toute démonstration didactique, les œuvres présentées cherchent à faire événement dans le regard, à déplacer les perceptions et à ouvrir de nouvelles voies de compréhension de notre monde en crise.
La journée alternera entre échanges théoriques, visites commentées, conférences et discussions ouvertes au public. Parmi les temps forts :
- Un dialogue inaugural entre Camille Caubrière et Guillaume Logé sur la notion de « raison sensible ».
- Une conférence de François Salmeron sur la “Nouvelle écologie” de Tetsumi Kudo.
- Un échange entre Elora Weill-Engerer et William Acker sur l’écologie dans les trajectoires des Roms et des Voyageurs, à partir de l’œuvre de Ceija Stojka.
Le tout ponctué par des déambulations dans le parc du Tremblay et des visites guidées du château, pour ancrer la pensée dans l’expérience sensible du lieu.
Organisée par la Galerie Christophe Gaillard et dirigée par Armance Léger, cette première édition s’inscrit dans le cadre du programme de résidence « Mémoires vives », qui favorise la recherche artistique et théorique à partir des œuvres de la galerie. Elle ambitionne de créer un espace de pensée collective, fertile et joyeux, à la croisée de l’art, de l’écologie et de la philosophie.
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