
Festival À l’École de l’Anthropocène – Cité Anthropocène et October Octopus
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Du 15 mai au 30 août 2009
aux Abattoirs
Du 16 mai au 14 novembre 2009
Grotte du Mas-d’Azil (09)
Commissariat : Pascal Pique, en collaboration avec Nathalie Thibat et Claus Sauer
Artistes invités
David Altmejd, Miquel Barceló, Berdaguer & Péjus, Julien Blaine, Charley Case/UÓU & Thomas Israël, Jean Daviot, Mark Dion, Carole Douillard, Paul-Armand Gette, Delphine Gigoux-Martin, Brion Gysin, Eric Hurtado, John Isaacs, Christoph Keller, Victoria Klotz, Peter Kogler, Claude Lévêque, Jean-Luc Parant, Serge Pey, Pascale-Marthine Tayou, Xavier Veilhan, Virginie Yassef et les artistes aborigènes.Grotte du Mas-d’azil
L’exposition en diptyque « DreamTime – Temps du rêve, grottes, art contemporain & transhistoire », présentée simultanément dans la grotte du Mas-d’Azil en terre d’Ariège et aux Abattoirs à Toulouse, résulte d’une aventure singulière.
Le titre emprunté à la culture des aborigènes d’Australie, invoque leur disposition très particulière à « rêver » le monde, c’est-a-dire à le concevoir conjointement de façon mentale, mythique et géophysique.
C’est pourquoi la grotte du Mas-d’Azil a d’abord été envisagée comme une matrice, une ressource pour revoir nos échanges entre espaces psychiques et physiques. C’est pourquoi aussi, depuis trois ans, les artistes ont été invités à interagir avec les dimensions naturelles, historiques, et fantasmagoriques de la grotte.
L’exposition issue de cette expérience inédite repose sur un jeu de miroirs entre les deux sites et les œuvres créées spécialement pour l’occasion. Au sein de la grotte, les artistes ont répondu aux forces telluriques, aux énergies de l’imaginaire, de même qu’à l’exceptionnel patrimoine archéologique du Mas-d’Azil, lié à l’apparition de l’art et de l’image. En écho, l’exposition aux Abattoirs dédouble et recontextualise cette aventure dans une géographie recomposée à partir des extrapolations contemporaines inspirées par la grotte.
D’un lieu à l’autre, le visiteur est invité à pratiquer un nouveau réseau de passages transhistoriques et transculturels. Il est convié à inventer ses propres passerelles entre territoires naturels et urbains (de la grotte à la ville), au-delà des temporalités (de l’art des chasseurs-cueilleurs de la préhistoire à la création actuelle), tout en dépassant les antagonismes culturels (de l’art aborigène immémorial à nos habitus occidentaux).
En exergue, ce projet évoque aussi l’un des grands enjeux de notre civilisation, celui de l’anthropisation, ou comment repenser l’action de l’homme sur son environnement naturel, matériel et psychique. Pour peut-être, le temps d’un rêve à réaliser sans trop attendre, développer d’autres configurations « géo-mentales », en s’inspirant bien sûr du « Dreamtime » aborigène.
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