
Festival À l’École de l’Anthropocène – Cité Anthropocène et October Octopus
Le festival d’idées À l’École de l’Anthropocène, rendez-vous incontournable pour explorer les enjeux du changement global et leurs répercussions sur…
Crédit image : 2024, Pinksummer, Genoa, Italy © Tomás Saraceno
Reconnue pour son engagement en faveur d’une cohabitation harmonieuse entre les espèces, Tomás Saraceno repousse dans cette nouvelle exposition les frontières traditionnelles de l’art en intégrant pleinement les non-humains dans l’expérience muséale.
Tomás Saraceno dans cette nouvelle exposition poursuit ses recherches sur l’interconnexion entre les espèces et les modes de cohabitation à travers ses Cloud Cities. Ces structures aériennes sont conçues pour être investies par des oiseaux, des insectes et d’autres organismes vivants. Fidèle à sa démarche anti-extractive, l’artiste cherche à réduire la notion de propriété en partageant ses œuvres avec les espèces qui les habitent. Anima∞le résonne ainsi avec une prise de conscience croissante de notre relation aux animaux. Alors que la culture populaire et la philosophie ont longtemps perçu les non-humains comme des êtres inférieurs, Tomás Saraceno propose ainsi une vision où l’art devient un espace d’accueil pour toutes les formes de vie.
Avec Anima∞le, Tomás Saraceno vous invite à redéfinir votre place parmi les espèces et à envisager l’avenir sous un prisme plus inclusif et solidaire.
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Par la suite les Cloud Cities de Tomás Saraceno seront exposés dans la cour du Palais Ducal de Gênes, afin d’offrir un refuge aux oiseaux, prolongeant ainsi l’expérience muséale au-delà des murs de la galerie. Cette approche s’inscrit dans la dynamique plus large d’une éthique du vivant qui remet en question la place de l’homme au sommet de la pyramide des espèces. Tomás Saraceno parle de « graine en dormance« , symbole d’un futur où les relations interespèces seraient réinventées. En s’inspirant des pratiques de divination Ŋggam dù, qui explorent les relations entre araignées et humains, ou en proposant des œuvres cohabitant avec des animaux, il esquisse un monde où l’art devient un levier de transformation écologique et sociale.
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