
Art et écologie par le Centre Pompidou
Découvrez le dossier des ressources artistiques et écologiques du Centre Pompidou
Extrait :
Comme le souligne l’intitulé d’un récent colloque(1), nous vivons dans les limites de la biosphère. Mais pourquoi un colloque sur une telle évidence ? Evidence peut-être, mais à regarder l’emballement fou du monde moderne il ne semble pas qu’elle soit réellement prise en compte. D’ailleurs, dans son ouvrage « Le temps du monde fini », Geneviève Azam nous rappelle la belle formule de Paul Valéry, écrite en 1931 : « le temps du monde fini commence ». Et s’étonne qu’un tel appel n’ait pas été entendu.
Cette surdité, l’aveuglement qui l’accompagne, deviennent aujourd’hui particulièrement préoccupants : la démesure qui s’est emparé de nos sociétés modernes, dans le droit fil d’une révolution techno-industrielle expansionniste, déstabilise dangereusement la biosphère. Ou plutôt, s’attaque sans relâche à la nature – et donc à l’humain, ne nous y trompons pas. Car les sociétés reposent sur le vivant – comme leurs économies !
Article édité par Anne Teyssèdre.
(1) Conférence donnée le 19 mars 2013 au colloque « Produire et consommer dans les limites de la biosphère » organisé par Nature Parif et l’association Humanité et Biodiversité.
Découvrez le dossier des ressources artistiques et écologiques du Centre Pompidou
Guillaume Logé est invité dans l'émission l'Art est la matière.
Les Plantes sont de grandes oubliées, et leurs représentations, en science comme en SF, empreintes d’anthropomorphisme.